DISCURSO PRONUNCIADO EN EL PALACIO Í)E MIRA.MAR El 3 ilc octubre de isi¡:¡ . volt 1M\ .1. M. (¡UTIERREZ DE ESTRADA, Presidente <\e. In diputación mejicana,. Y CONTESTACION DE S. A. I. Y II. KL \liemiM i.il M MAXIMILIANO DE AUSTRIA.C) i*í •£:*, =-DISCURSO PRONUNCIADO EN EL PALACIO DE MIRAMAR El 3 ilc oclubrc de 1863. 110* J. M. GUTIERREZ HE ESTRADA. Presidente de la diputación niejirana . ENCARGADA DE OFRECER, A NOMBRE DE U JUMA DE NOTABLES. I.A CORONA DE MÉJICO V SU ALTEZA IMPERIAL Y REAL EL ARCHIDUQUE MAXIMILIANO DE AUSTRIA, Y CONTESTACION DE S. A. I. Y R. EL ARCHIDUQUE. MIEMBROS DE LA DIPUTACION MEJICANA : SEÑORES, SEÑORES, El general de división vdll. 1111>.\ lgo , antiguo encargado de negocio* suaiíez peiiedo, conde del Valle. ..l lll HUI / li I: ENTRADA , pi'CSÍdenlu t an- tiguo ministro de negocios estranjeros. u i .-na t-j ni i i <> \ antiguo ministro de fomento. iGnr*cno aouilab. antiguo ministro de jua- ticú. «iin\Ki».« . antiguo ministro de justicia* UMDA. KHGANDOK. iglesias, secretarlo de la diputación. PARIS ni PRESTA DE AD. LAINÉ Y J. IIAVARD 18 634DISCOURS PRONONCÉS A M IR AMAR ET A TRIESTE. DISCURSOS PRONUNCIADOS EN MIRAMAR Y EN TRIESTE.DISCOURS PRONONCÉS A MIRAMAR ET A TRIESTE. Voici le texte du discours prononcé parM. Gu- tiérrez de Estrada, président de la députation mexicaine, en offrant, au cháteau de Miramar, le 3 octobre dernier, au nom de l'Assemblée des notables, la eouronne impériale du Mexique á l'archiduc Ferdinand-Maximilien d'Autriche : Prince, A peine rendue a la liberté par la puissante main d'un tnonarque magnanime, la nation mexi- caine nous a envoyés vers Votre Altesse Impé- riale, objet aujourd'hui de ses voaux les plus purs, comine aussi de ses plus chéres espe- rances. Nous ne nous appesantirons pas sur les Ion-DISCURSOS , PRONUNCIADOS EN MIRAMAR Y EN TRIESTE. Discurso que el Señor Gutiérrez de Estrada, presidente de la diputación, enviada por la Asam- blea de Notables de Méjico á ofrecer la corona de aquel Imperio á Su Alteza Imperial y Real el Archiduque Maximiliano de Austria, pronunció en su palacio de Miramar el 3 de octubre de 1863: Señor, La nación Mejicana, restituida apenas á su li- bertad por la benéfica influencia de un monarca poderoso y magnánimo, nos envia á presentar- nos á Vuestra Alteza Imperial, objeto y centro hoy dia de sus votos mas puros y sus mas hala- güeñas esperanzas. No hablaremos, Señor, de nuestras tribulacio-gues tribulations que le Mexique a souffertes; cruelles infortunes, connues de lous, et qui ont fini par en faire un théátre de désolatiQn et de ruine! Pas de moyens auxquels nous n'ayons re- couru; pas de tentatives, Prince, que nous n'ayons faites pour sortir d'une situation, pleiue d'angoisses daus le présent et de menaces dans l'avenir; pour franchir, en un mot, le cercle fa- tal oüle pays s'était place, en adoptant, avec une crédule inexpérience, les institutions républicai- nes, si contraires a sa constitution naturelle, a ses moeurs, a ses traditions; — institutions qui ont pu faire la grandeur et l'orgueil d'un peuple voisin, mais qui n'ont été, sans interruption pour nous, qu'une souree de'tristes épreuves et de méconiptes désespérants. Prés d'un demi-siécle, Prince, s'est écoulé pour le Mexique, au sein de stériles souffrances et d'intolérables humiliations, sans éteindre pour- tant en nous tout esprit de vie et tout espoir. Remplis d'une inébranlable confiance dans le régulateur et le souverain arbitre des sociétés, nous n'avons cessé de solliciter avec ardeur, et d'attendre avec conviction, un remede ánosmal- beurs toujours croissants.nes y nuestros infortunios, de todos conocidos, al punto de haberse hecho, para tantos, el nombre de Méjico, sinónimo de desolación y de ruina. Luchando hace tiempo por salir de situación tan angustiosa, y si cabe, mas amarga aún por el funesto porvenir puesto ante sus ojos que por sus males presentes, no ha habido arbitrio á que esta nación infeliz no haya acudido, ensayo que no haya hecho dentro del círculo fatal en que se colocára, adoptando, inexperta y confiada, las instituciones republicanas, tan contrarias á nues- tra constitución natural, á nuestras costumbres y tradiciones, y que, haciendo la grandeza y el or- gullo de un pueblo vecino, no han sido para nosotros sino un manantial incesante de las nías crueles desventuras. Cerca de medio siglo ha pasado nuestra patria en esa triste existencia, toda de padecimientos estériles y de vergüenzas intolerables. No murió, empero, entre nosotros todo espí- ritu de vida, toda fé en el porvenir. Puesta nues- tra firme confianza en el Regulador y Arbitro Soberano de las sociedades, no cesamos de espe- rar y de solicitar con ahinco el anhelado reme- dio de nuestros tormentos siempre crecientes.—, 6 — Vaine n'a pas été cette foi, et visibles sont aujourd'hui les voies providentielles par lesquel- les nous avons été conduits á l'ére nouvelle qui frappe d'étonnement, par son imprévu, les in- telligenees les plus élevées. Maítre, une fois encoré, de ses destinées, ins- truit de ses erreurs par ses maux, le Mexique fait, en ce moment, un supréme eí'fort pour les ré- parer. II transforme ses institutions, convaincu que celles qu'il adopte lui seront plus propices encoré qu'au temps oü il formait la colonie d'une monarchie européenne, surtout s'il lui est donné de placer a leur tete un prince catholique, qui joint á son mérite supérieur et reconnu cette no- blesse de sentiments, cette énergie de volonté, cette rare et haute abnégation, privilége de ceux que Dieu choisit, a l'heure décisive de la désor- gauisation sociale et des périls publics, pour sau- ver et régénérer les peuples. Monseigneur, le Mexique attend beaucoup, je le répéte, de l'esprit des institutions qui l'ont régi pendant trois siécles, et qui lui avaient, méme en s'effacant, légué un splendide héritage que nous n'avons pas su conserver sous la répu- blique démocratique.Y no fué vana nuestra esperanza ! Patentes es- tán hoy los caminos misteriosos por donde la Providencia Divina nos ha traido á la situación afortunada en que actualmente nos hallamos, y que apenas llegaron á concebir como posible las inteligencias mas elevadas. Méjico, pues, dueño otra vez de sus destinos, y escarmentado á tanta costa suya de su error pasado, hace, en la actualidad, un supremo esfuerzo para repararlo. A otras instituciones políticas recurre ansioso y esperanzado ; prometiéndose que le serán aún mas provechosas que cuando era colonia de una monarquía europea, y mas, si logra tener á su frente á un Príncipe católico que, á su eminente y reconocido mérito, reúne también aquella no- bleza de sentimientos, aquella fuerza de volun- tad, y aquella rara abnegación que es el privilegio de los hombres predestinados á gobernar, regene- rar y salvar á los Pueblos extraviados é infelices, á la hora decisiva del desengaño y del peligro. Mucho se promete Méjico, Señor, de las insti- tuciones que le rigieron por espacio de tres si- glos, dejándonos, al desaparecer, un espléndido legado que no hemos sabido conservar bajo la República democrática.— 8 — Mais, si grande qti'elle puisse étre, notre foi dans l'efficacité des institutions monarchiques ne deviendra complete que si elles sont person- nifiées au Mexique dans Votre Altesse Impériale. Un souverain, sans d'éminents dons d'intelli- gence et de caractére, peut faire le bonheur de son peuple, quand ce prince n'est que la conti- nuaron d'une antique monarchie; mais il lui faut des qualités tout exceptionnelles, quand il est le premier d'une serie de rois; en un mot le fon- dateur d'une dynastie et l'héritier d'une répu- blique. Sans vous, Prince, croyez-en des lévres qui n'ont jamáis flatté ni trompé, nos eíforts seraient impuissants a tirer la patrie de l'abime oü. elle est encoré; lesvues généreuses du grand souve- rain dont l'épée nous a délivrés, et dont le bras nous soutient a la derniére heure, demeureraient sté riles. Avec vous, Prince, exercé deja á la science si dií'ficile du gouvernement, les institutions seront ce qu'il faut qu'elles soient pour garantir I'in- dépendance et le bonheur de votre nouvelle pa-Pero si es grande y fundada esa fe en las insti- tuciones monárquicas, no puede ser completa si éstas no se personifican en un Príncipe, dotado de las altas prendas que el Cielo os ha dispensado con mano pródiga. Puede un monarca sin grandes dotes de inteli- gencia ni carácter, hacer la ventura de su pueblo, cuando el monarca no es mas que el continuador de una antigua monarquía, en un pais de anti- guos monarcas; pero un Príncipe necesita cir- cunstancias excepcionales, cuando ha de ser el primero de una serie de Reyes; en suma, el fun- dador de una dinastía y el heredero de una repú- blica. Sin Vos, ineficaz y efímero seria, creed, Señor, á quien nunca ha manchado sus labios con la li- sonja, cuanto se intentase para levantar á nuestro país del abismo en que yace : quedando ademas frustradas las altas y generosas miras del mo- narca poderoso, cuya espada nos ha rescatado y cuyo fuerte hrazo nos sostiene y nos protege. Con Vuestra Alteza, tan versado en la difícil ciencia del gobierno, las instituciones serán lo que deben ser para afianzar la prosperidad é in- dependencia de su nueva patria, teniendo por base esa libertad verdadera y fecunda, herma-— 10 — trie; car elles auront pour base cette liberté, flé- cemele parce qu'elle est vraie, dont l'allianee avec la justice est la premiére condition, et non cette liberté fausse qui ne s'est fait connaítre á nous que par ses ravages et ses excés. Ces insti- tutions, avec les modifications que conseille la prudence et qu'exige l'esprit des temps, donne- ront d'inébranlables fondements á notre indé- pendance nationale. Ces vceux, ces sentiments, ces espérances, nourris des longtemps par les vrais amis du Mexique, sont aujourd'hui, parmi nous, sur toutes les lévres, dans toutes les ames; et, en Europe méme, quelles que soient les sympathies ou les résistances, il n'est qu'une voix a l'égard de Votre Altesse Impériale et de son auguste compagne, placée si haut par ses mérites et ses vertus, et qui bientót, en partageant á la ibis et votre tróne et nos cceurs, n'aurá besoin que d'étre connue pour se voir adorée de tous les Mexicains. Interpretes des aspirations et des intimes sou- haits de la patrie, nous venons, en son nom, vous offrir, Monseigneur, la couronne du Mexique,— II — nada con la justicia, que es su primera condi- ción, y no esa falsa libertad, no conocida entre nosotros sino por sus demasías y estragos. Esas instituciones, con las modiíicaciones que la prudencia dicta y la necesidad de los tiempos exige, servirán de antemural incontrastable á nuestra independencia nacional. Estas convicciones y estos sentimientos, de que estaban poseidos muchos Mejicanos, tiempo ha, se hallan hoy, Señor, en la conciencia de todos, y brotan de todos los corazones. En Europa mismo, sean cuales fueren las sim- patías ó las resistencias, solo se oye un concierto de elogios, respecto á Vuestra Alteza Imperial y •su augusta Esposa, tan distinguida por sus altí- simas prendas y su ejemplar virtud, que bien pronto, compartiendo á la vez vuestro trono y nuestros corazones, será querida , ensalzada y bendecida por todos los Mejicanos. Intérpretes harto débiles nosotros de ese aplauso general, del amor, de las esperanzas y los ruegos de toda una nación, venimos á pre- sentar á Vuestra Alteza Imperial la corona del Imperio Mejicano, que el Pueblo, por un decreto solemne de los Notables, ratificado por tantas provincias, y que lo será pronto, según todo lo— 12 — qu'iin décret solennel de l'Assemblée des nota- bles, deja consacré par l'adhésion de tant de pro- vinces, et qui le sera bientót, tout l'annonce, par la nation entiére, vous décerne librement et spontanément. Nous ne pouvons oublier, Prince, que eet acte s'accomplit, par une heureuse coincidence, le jour méme oü le Mexique vient de célébrer l'anniversaire de l'entrée triomphale a México de l'armée nationale qu'abritait le drapeau de l'indépendance et de la monarchie, personniíié dans un archiduc d'Autriche, les infants d'Es- pagne faisant défaut. Que Votre Altesse Impériale exauce, en les acceptant, nos priéres, et nous accorde la joie d'annoncer la bonne nouvelle íi un pays qui i'at- tend avec tant de désir et d'anxiété. Bonne nou- velle, Monseigneur, non-seulement pour nous, Mexicains, mais encoré pour la France, dont le nom reste á jamáis inseparable de notre grati- tude et de notre histoire; pour l'Angleterre et l'Espagne, qui ont commencé cette oeuvre répa-— 13 — anuncia, por la nación entera, os ofrece, Señor, en el pleno y legítimo ejercicio de su voluntad y soberanía. No podemos olvidar, Señor, que este acto se verifica, por una feliz coincidencia, cuando el país acaba de celebrar el aniversario del dia en que el ejército nacional plantó triunfante, en la capital de Méjico, el estandarte de la indepen- dencia y la monarquía, llamando al trono á un Archiduque de Austria, á falta de un Infante de España. Acoged, Señor, propicio los votos de un pue- blo que invoca vuestro auxilio, y que ruega fer- voroso al Cielo que corone la obra gloriosa de Vuestra Alteza, pidiendo á Dios asimismo que le sea concedido corresponder dignamente á los perseverantes afanes de Vuestra Imperial Alteza. Luzca por Un, Señor, para Méjico, la aurora de tiempos mas dichosos, al cabo de tanto pade- cer, y tengamos la dicha incomparable de poder anunciar á los Mejicanos la buena nueva, que con tanta vehemencia y zozobra están anhelando; buena nueva, no solo para nosotros, sino para Francia, cuyo nombre es, de hoy mas, insepa- rable de nuestra historia, como será inseparable de nuestra gratitud; para Inglaterra y España que— 14 — ratrice á la Convention de Londres, aprés avoir été les premieres á reconnaítre sa justesse et á proclamer sa nécessité, et, eníln, pour l'auguste maison d'Autriche, que d'anciens et glorieux souvenirs rattachent au nouveau continent. Nous ne saurions, d'ailleurs, nous dissimuler, Prince, toute la grandeur de l'abnégation dont a besoin Votre Altesse Impériale, et dont elle té- moignera, en agréant, comme un devoir envers la Providence, qui ne fait pas en vain les prin- ces, et ne les dote pas en vain de grandes qua- lités, et dans toutes les conséquences qu'elle en- trame, une tache si ardue; en s'arrachant a cette Europe, centre et foyer de la civilisation du monde. Oui, Prince, cette couronne quevous apporte notre amour est aujourd'hui lourde a porter; mais elle sera bientót enviable, gráce a la vertu de vos sacrilices, á vos nobles efí'orts, á notre ardent concónrs, a notre loyauté et á notre gra- titude inalterables. Car si nos erreurs out été profondes, et notre i— lo — comenzaron esta grande obra en la convención de Londres, después de haber sido las primeras en reconocer sn justicia y en proclamar su nece- sidad imprescindible ; y eníin, para la ínclita di- nastía de Hapsburgo que corona esta grande obra con Vuestra Alteza Imperial y Real. No se nos oculta, Señor, lo repito, toda la ab- negación que Vuestra Alteza Imperial necesita, y que solo puede hacer llevadera el sentimiento de sus deberes para con la Providencia Divina, que no en valde hace los príncipes y los dota de grandes cualidades, mostrándose dispuesto á aceptar, con todas sus consecuencias, una misión tan penosa y ardua, á tanta distancia de su pa- tria, y del trono ilustre y poderoso en cuyas gradas se halla colocado, el primero, Vuestra Alteza Imperial, y tan lejos de esta Europa, centro y emporio de la civilización del mundo. Sí, Señor, pesada es, y mucho, la corona con que hoy os brindan nuestra admiración y nues- tro amor; pero dia vendrá, nosotros así lo espe- ramos, en que su posesión sera envidiable, mer- ced á vuestros esfuerzos y sacrificios que el Cielo sabrá recompensar,-y á nuestra cooperación , lealtad y gratitud inalterables. Grandes han sido nuestros desaciertos, y alar-— 16 — décadenee accablante, nous sonimes, Monsei- gneur, |es fils de ceux qui, aux noms veneres de religión, roi et patrie, ees trois grandes choses dont la liberté est soenr, n'ont reculé devant au- cune entreprise, si grande qu'elle püt étre, su- bissant les plus rudes adversités avec une impas- sible constanee. Tels sont les sentiments et les voeux que le Mexique renaissant nous a chargés d'exposer respectueusement á Votre Altesse Impériale et Royale; au digne rejeton de la puissante dynastie qui eompte parmi ses gloires d'avoir importé la civilisation chrétienne sur ee niénie sol oü nous aspirons, Prince, á vous voir, dans ce siécle déja memorable a tant de titres, implanter l'ordre et la vraie liberté, qui sont les heureux í'ruits de cette civilisation. L'entreprise est grande, mais plus grande en- coré est notre confiance daus la Pi^ovidenee; et elle doit l'étre, en voyant ce dont nous venons d'étre témoins íi México, et ce qui se passe á Mi- ramar dans ce glorieux jour.— 17 — mante es nuestra decadencia; pero hijos somos, Señor, de los que, al grito venerando de Patria, Religión y Rey, tres cosas que tan bien se aunan con la libertad, no ha habido empresa grande que no acometieran, ni sacrificio que no supieran arrostrar, constantes é impávidos. Tales son los sentimientos de Méjico al rena- cer, tales las aspiraciones que hemos recibido el honroso encargo de exponer fiel y respetuosa- mente á Vuestra Alteza Imperial y Real, al digno vastago de la esclarecida dinastía que cuenta en- tre sus glorias haber llevado la civilización cris- tiana al propio suelo en que aspiramos, Señor, á que fundéis, en este siglo XIX, por tantos títu- los memorable, el orden y la verdadera liber- tad, frutos felices de esa civilización misma. La empresa es grande; pero es aun mas gran- de nuestra confianza en la Providencia, y que debe serlo, nos lo dicen bien claro, el Méjico de hoy y el Miramar de este glorioso dia. •i— 18 — Son Altesse fmpériale Monseigneur l'Arohiduc Maximilien a fait la réponse suivante : Messieurs , Je suis vivement touché du voeu émis par l'Assemblée des notables a México, dans sa séance du 10 juillet, et que vous étes chargés de me communiquer. II est flatteur pour notre Maison que les re- gareis de vos compatriotes se soient tournés vers la famille de Charles-Quint, des que le niot de monarchie a été prononcé. Quelque noble que soit la tache d'assurer l'indépendance et la prospérité du Mexique, sous l'égide d'institutions a la fois stables et libres, 'je n'en reconnais pas moins, en complet accord avec S. M. l'Empereur des Francais, dont la glorieuse initiative a rendu possible la régéné- ration de votre belle patrie , que la monarchie ne saurait y étre rétablie sur une base legitime et parf'aitement solide que si la nation tout en- tiére, exprimant librement sa volonté, vient ra- tifier le voeu de la capitale. G'est done du résul- tat des votes de la généralité du pays que je doisSu Alteza Imperial el Señor archiduque Maxi- miliano contestó lo que sigue : Señores, Estoy vivamente reconocido al voto de la asamblea de notables de Méjico en su sesión del 10 de Julio, que tenéis el encargo de comuni- carme. Es bien lisongero para nuestra dinastía que vuestros compatriotas hayan vuelto sus ojos há- cia la descendencia de Carlos-Quinto, desde el punto en que la palabra Monarquía se pronun- ció en vuestro país. Pero por alta y noble que sea la empresa de asegurar la independencia y la prosperidad de Méjico bajo la protección de instituciones á la vez libres y estables, no por eso dejo de recono- cer, de completo acuerdo con S. M. el Empera- dor de los Franceses, cuya gloriosa iniciativa ha hecho posible la regeneración de vuestra her- mosa patria, que la monarquía no puede ser restablecida en ella sobre una base legítima y verdaderamente sólida, sin que el voto de su Capital sea ratificado por la nación entera, por medio de la libre manifestación de su voluntad. Del resultado pues, de ese voto general del paísíaire dépendre, en premier lieü, l'acceptatíon du troné qui m'est offert. D'un autre cote, comprenant les devoirs sa- cres d'un souverain, il faut que j'exige en f'aveur de l'ernpire qu'il s'agit de reconstituer, les ga- ranties indispensables pour le mettre a l'abri des dangers qui menaceraient son intégrité et son indépendance. Dans le cas oü ees gages d'un avenir assuré seraient obtenus, et oü le choix du noble peuple mexicain, pris dans son ensemble, se porterait sur moi, fort de l'assentiment de l'auguste chef de nía famille, et confiant dans l'appui du Tout- Puissant, je serais prét a accepter la couronne. Si la Providence m'appelait a la haute mission civilisatrice attachée á cette couronne, je vous declare des a présent, Messieurs, ma ferme ré- solution de suivre le salutaire exemple de l'em- pereur mon frére, en ouvrant au pays, par un régime constitutionnel, la large voie du progrés, basé sur l'ordre et la morale, et de sceller par mon serment, aussitót que le vaste territoire sera pacifié, le pacte fondamental avec la nation. C'est seulement ainsi que pourrait étre inaugurée une politique nouvelle et vraiment nationale, oü les— 21 — es de lo que debo hacer depender, en primer lu- gar, la aceptación del trono que se me ofrece. Por otra parte, comprendiendo los sagrados deberes de un soberano, es necesario que yo pida en favor del imperio que se trata de re- constituir las garantías indispensables para po- nerle al abrigo de los peligros que pudieran amenazar su integridad y su independencia. En el caso de que se obtengan estas garantías para asegurar el porvenir, y que la elección del noble pueblo mejicano, en su generalidad, se fije en mi nombre, fortalecido con el asenti- miento del Augusto Jefe de mi familia, y con mi confianza en los auxilios del Todo-Poderoso, estaré pronto á aceptar la corona. Si la Providencia me llamase á la alta misión civilizadora que á esa corona va unida, desde hoy, Señores, os declaro mi firme resolución de seguir el ejemplo del Emperador, mi hermano, abriendo á vuestro país, por medio de un régi- men constitucional, la ancha via del progreso ba- sado en el orden y en la moral, y de sellar con mi juramento, luego que aquel vasto territorio esté pacificado, el pacto fundamental con la Nación. Así, y solo así, es como podría inaugurarse allí una política nueva y verdaderamente nacional,_ 22 _ divers partís, oubliant leurs anciens ressenti- ments, travailleraient en commun á rendre au Mexique la place eminente qui lui semble des- tinée parmi les penples, sous un gouvernement ayant pour principe de faire prévaloir l'équité dans la justice. Veuillez, Messieurs, rendre compte a vos concitoyens des déterminations que je viens de vous énoncer en toute franchise, et provo- quer les mesures nécessaires pour consulter la nation sur le gouvernement qu'elle entend se donner. Deux joursplus tard, le 5 octobre, á l'occasion de la féte de Sa Majesté l'empereur d'Autriche, et du lancement du pyroscaphe Marie- Thérése et du schooner la Caridad, M. le chevalier Giu- seppe Tonello, qui avait invité la députation mexicaine a cette solennité maritime, a prononcé les paroles que voici: Tres-honorables Messieurs, L'honneur que vous m'accordez aujourd hui, en daignant assister a la féte qui vient d'avoir lieu dans mon établissement, ne saurait empécher que— 23 — dentro de la cual los diversos partidos, olvidando antiguas resentimientos, trabajarían de consuno en dar á Méjico el rango eminente á que está destinado entre los pueblos, bajo un gobierno que tendria por primer principio el hacer preva- lecer la equidad en el ejercicio de la justicia. Tened pues, Señores, la bondad de dar cuenta á vuestros conciudadanos de la determinación que yo acabo de participaros con toda fran- queza, y de procurar que se tomen las disposicio- nes necesarias para consultar al pueblo mejicano sobre el gobierno que se quiere dar á sí propio. Dos dias después, el 5 de Octubre, con mo- tivo de celebrar el dia del Santo de S. M. el Emperador de Austria y de botar al agua el piróscafo María Teresa y la goleta la Caridad, el Caballero Giuseppe Tonello, que habia con- vidado á la Diputación mejicana á esta solemni- dad marítima, se expresó en estos términos : Muy distinguidos Señores, La honra que hoy me habéis dispensado, dig- nándoos asistir á la fiesta que acaba de verifi- carse en mi establecimiento, no puede impedir— 21 — je me senté yivement ému en songeant que vous étes venus en Europe pour of'frir á notre Maison Impériale la couronne du grand empire mexi- cain. Nous tous, Triestains, nous faisons plus qu'aimer, on peut diré que nous adorons LL. AA. II. et RR. l'archiduc Ferdinand-Maximilien et son auguste épouse : vous devez dés lors ap- précier, Messieurs, l'aniertume profonde que nous éprouverions a étre abandonnés de LL. AA., bien qu'elles dussent, par cet abandon mérae, apporter le bonheur á d'autres pays. Mais, si ceci devait arriver, notre douleur trouverait quelque adoucisseinent a la pensée que votre élection jette un nouveau lustre sur l'il- lustre Maison de llapsbourg, et que S. A. I., digne emule de ses glorieux ancétres et de son auguste frére, notre souverain, saura certaine- mentassurer la felicité comme la grandeur de la nation mexicaine. Si le suecés couronne, Messieurs, tos ardents désirs, je m'engage, dés a présent, par l'emploi de tous les moyens qui sont en mon pouvoir, á étre le premier á établir une ligne de vapeurs qui, en rapprochant la distancequi nous sépareraque yo me sienta vivamente afectado y conmo- vido al pensar que lo que os trae á Europa es el propósito de ofrecer á un Príncipe de nuestra Casa Imperial la corona del gran Imperio Meji- cano. Yo, y conmigo todos los Triestinos, mas que amar, bien puede decirse que casi adoramos á SS. AA. II. y RR. el archiduque Fernando Maximiliano y su augusta esposa ; y cuando esto sucede, ya podréis calcular, Señores, lo amargo y doloroso que para nosotros tendría que ser que, aun para dar la dicha á otras naciones, SS. AA. tuviesen que abandonarnos. Pero si al fin, esto hubiera de ser, nuestro dolor tendría algún lenitivo en la idea de que vuestra elección recae en un digno vastago de la augusta Casa de Hapsburgo, que emulando las grandes empresas de sus gloriosos antepasados, y de su hermano, Nuestro Señor, sabrá hacer de seguro la ventura y la grandeza de la Nación me- jicana. Si el éxito corona vuestros mas ardientes de- seos, yo desde este instante os prometo, que con todos los medios que están á mi alcance, seré el primero que establezca una línea de vapores que acortando la distancia que nos separará de Prín-— 26 — de princes bien-aimés, rendra en méme temps constantes, réguliéres et profitables les relations entre notre cité chérie et votre beau pays, si ex- ceptionnellement favorisé dn ciel. Le président de la députation mexicaine, M. Gutiérrez de Estrada, a répondu : MONSIEUR LE CHEVALIER, Nous sommes vivement touchés des paroles bienveillantes et graves a la fois que vous nous avez fait l'honneur de nous adresser. Elles se rapportent principalement au Prince chargé par la Providence de la régénération et du salut d'un peuple, au généreux tuteur de ses des- tinées. Quand on sait de qoel amour la population de Trieste n'a cessé d'entourer Leurs Altesses Imperiales Monseigneur l'Archiduc Ferdinand- Maximilien et Madame l'Archiduchesse Charlotte, on sent quelle amertume déchirante, quel vide prof'ond y laissera leur éloignenient. Alais la en- coré Son Altesse Impériale travaillera, par l'éta- blissement de noeuds commerciaux, aux intéréts— 27 — cipes tan amados, hará al mismo tiempo cons- tantes, periódicas y muy ventajosas las comuni- caciones entre esta nuestra ciudad querida y vuestro hermoso país, tan singularmente favore- cido del cielo. El presidente de la Diputación mejicana, el Sr. Gutiérrez de Estrada, respondió : Señor Caballero, Vivamente agradecidos quedamos todos á las palabras benévolas, y graves á la vez, que ha- béis tenido la bondad de dirigirnos en este mo- mento, y que, como era debido, se refieren prin- cipalmente al digno Príncipe encargado por la Providencia de la regeneración y de la salud de un pueblo, al generoso tutor de sus altos destinos. Guando se sabe y se ve, como nosotros esta- mos viendo, de qué ardiente amor la población de Trieste rodea el nombre y las personas de Sus Altezas Imperiales y Reales el Señor Archiduque Eernando Maximiliano y la Señora Archiduquesa Carlota, es cuando se comprende qué terrible amargura, qué vacío irreparable va á dejar aquí el alejamiento de SS. AA. Pero allá también, y entre nosotros, tan digno Príncipe pensará, por— 28 — • matériels de tout l'Empire. Elle travaillera au bien de cette marine autricliienne que, naissante, elle a rendue virile, et de ce port de Trieste qui doit tant á ses sollicitudes, en ouvrant á tous deux l'un des plus magnifiques débouchés du Nouveau-Monde. Ainsi, cette couronne mexicaine que nous venons offrir, au nom de nos concitoyens, a l'auguste frére du puissant monarque qn'une grande nation féte en ce jour, — et nous avec elle, — cette couronne mexicaine rayonnera de loin, par un double lien commercial et mari- time, sur cette patrie autricliienne, íiére de l'Arcliiduc comme il est fier d'elle. En-deca comme au-dela de l'Atlantique, on bénira son nom et son dévouement. Permettez-moi, avant de terminer, de vous remercier proíbndément des sympathies et des voeux que vous avez bien voulu nous témoigner pour notre patrie, et de nous avoir procuré-~ 29 — medio de estrechas relaciones comerciales, en los intereses materiales de este vasto Imperio. Allá también, y entre nosotros, pensará de seguro en esta Marina austríaca, que nacida á penas, ha entrado ya en su virilidad, gracias á S. A.; y pensará también en este puerto y ciudad de Trieste, que debe tanto á sus particulares desve- los. Pensar en ellos será abrir, á una y á otra, con recíproca ventaja de las dos Naciones, uno de los mas ricos mercados, y el mas grande campo comercial del Nuevo-Mundo. Así, y de esa manera, esta corona mejicana, que nosotros venimos á ofrecer, á nombré de nuestros conciudadanos, al Augusto Hermano del poderoso Monarca, cuyo nombre festeja en este dia una gran nación, y nosotros con ella, esta co- rona mejicana, aunque de bien lejos, despedirá también un dia sus benéficos rayos, por un doble vínculo mercantil y marítimo, sobre esta Patria austríaca tan justamente orgullosa de su Archi- duque como su Archiduque lo está de ella. Su nombre augusto pronto será bendecido de uno y otro lado del Atlántico. Permitidme, ántes de concluir, manifestaros mi gratitud por las simpatías que os hemos de- bido, y los votos que hacéis por la felicidad de— 30 — d'assister a cet intéressant spectacle, dü, Mon- sieur le Clievalier, á votre intelligente énergie et á votre zéle persévérant pour le développement industriel et la prospérité de cette importante cité de l'Adriatique.— 31 — nuestra patria. Admitid también nuestras since- ras gracias por habernos proporcionado este in- teresante espectáculo, debido á vuestra inteli- gente energía, y á vuestro celo perseverante por el desarrollo industrial y la prosperidad de esta importante ciudad del Adriático.