LOS MANES DE IVADAVM. IMPRENTA DEL NACIONAL, 37, Santa Rosa. 1857AÜX MANES Vers compones á l'occasion des honneurs fúnebres décer- nés á ce grand citoyen par le Gouvernement de Buenos Ayres, et de l'hommage public de re- connaissance renda par la Société de Bienfaisance á la niémoire de son fondateur. I,a brebis merinos dan» le Río de I¿a Plata La femme, dans nos champs autrefois déseeuvrée, De cabane en cabane errait persécutée. Plus elle avait d'enfans, plus son riche voisin, Craignant de les nourrir, éprouvait de chagrín. Au lieu de ees intrus et de leurs bras débiles, Consommateurs suspeets, manosuvres inútiles, L'avare aurait voulu, pour conserver ses biens, N'avoir qu'un seul gancho servi par de gros chiens. Que lui faisait á lui que son vaste heritage, Id cuite et dépeuplé, restát longtemps sauvage? Que l'homme industrieux en füt toujours banni, Pourvu qu'y pullulát son bétail favori? A LOS MANES DE Versos compuestos con motivo de los honores fúnebres decretados á este eminente ciudadano por el Gobierno de Buenos Aires, y del homenage público de gratitud prestado por la Sociedad de Beneficencia á la memoria de su fundador. (VERSION ESPAÑOLA ) Las merinas en el Rio de la Plata. En otros tiempos, vagabunda y perseguida, la inuger de nuestros campos llamaba en vano á las puertas de las caba- nas en demanda de una ocupación lucrativa. Los dulces frutos de su fecundidad materna eran considerados como un azote por el señor feudal del distrito, de ese avaro que hu- biera preferido confiar la custodia de sus bienes á un solo gaucho seguido de mastines, untes que admitir aquellos in- trusos, débiles de brazos, é incapaces de retribuir con un trabajo penoso el precio de la manutención. ¿Importábale acaso que su vasto patrimonio, inculto y yermo, permaneciese largos años en completa barbarie? ¿Qué le importaba la ausencia de los seres racionales, si su* ganados predilectos pululaban en la llanura? ¿De qué ha- Que pouvaient lui donner des colons, des ftmiilles, Un laboureur aidé par sa femme ou ses filies?.... Eh rien!.. .. sinon l'ennui de lutter nuit et jour Contre qui troublerait l'objet de son amour, La mere de ses veaux, cette brute féconde D'oú selon lui naissaient tous les biens de ce monde. Gráces á cet amour, des bords de La Plata Tout bípede pensant bientót s'expatria. Le semeur fut au loin chercher un domicile, Oú pouvoir travailler, vivre heureux et tranquille. Hélas! le sol baigné par ses nobles sueurs L'instant d'aprés passait aux dénonciateurs; Ce sol oú le premier il versait la semence De nos arts, de nos mceurs, de la sainte croyance. Tout déserta nos champs : á peine il fut permis D'en réserver un coin pour la pauvre brebis. Du rang de ses aieux honteusement déchue, Filie de noirs béliers, abjecte, méconnue, Cette reine des champs livrait aux appétits De barbares gloutons la fleur de ses petits. Sa chair était bleuátre, et sa laine avilie En flocons dégoütans tombait sur la prairie. Le lever de l'aurore ou la chute du jour La conduisait au champ, la guidait au retour. O soins patriarcaux! ó savoir de nos peres! Les enfans délaissés, expulsees les méres; Les chrétiens faisant place aux bandes de taureaux; Des boules, des lacets, du sang, des cuirs, des peaux, Cá lá quelqu'appentis, quclqu'om&ou solitaire De la vache cchappant a la dcnt meurtriére,... bian de servirlo colonos y familias, ni el sudor del labriego mezclado al de su esposa 6 hijos? De qué?. ... sino de mo- lestia diaria y de lucha contra los perturbadores de la paz de sus queridas vacas, fecunda especie de la cual, según su creencia, dimanan exclusivamente todos los bienes de este mundo. Merced á tanto cariño, bien pronto se espatrid todo bí- pedo de las orillas del Plata. El que planta y custodia las simientes huyo en busca de un domicilio lejano en donde vi- vir tranquilo y feliz. Y, ay! el suelo regado con su noble sudor, pasaba un momento después á la posesión de un de- nunciante; ese suelo que él surcaba por la vez primera, de- poniendo al mismo tiempo en las entrañas de la tierra la semilla de nuestrus artes, de nuestras costumbres y de nues- tras creencias santas. Todo huyo de nuestras campañas. Apenas si al pobre rebaño de ovejas le fué reservado un pedazo de tierra para apacentarse.—Oriunda de nobles abuelos, mas entonces ab- yecta, degenerada, la oveja habia decaído desde el rango de reina de los prados hasta convertir en pasto de ávidos glotones la flor de sus corderos. Sus carnes tiernas y blancas por na- turaleza presentaban unjazulado repugnante, y la lanu de sus vellones caía desgreñada é inmunda hasta arrastrarse por los suelos. Al nacer de la aurora d al caer de la tarde, los rayos primeros d los últimos del sol eran los únicos pastores que ¡as guiaban ú pacer la yerba d á descansar en la noche. O previsión patriarcal! d ciencia de nuestros padres!. ... Abandonados los hijos; expulsadas las madres; el toro bra- vio ocupando el lugar del hombre cristiano; bolas, lazos, sangre; aquí y allí uno que otro toldo pajizo, no siempre, romo el ombú solitario, libre del diente dañino de la vaca... Ifé aquí en lo que consistían nuestros tesoros, y cuales eran los cimientos de la gloria futura de un pueblo de gigantes!Tels étaient nos trésors, oh! tels Ies fondemcns De la gloire á venir d'un peuple de géans! Mais Dieu veille á ton sort, généreux Buénos A Ta grandeur, a-t il dit, naitra de ta misére. C'est ainsi qu'á sa voix les ténébreux fermens S'élancent dans les airs en flots resplendissans. De méme apres vingt ans d'ignobles aventures, De malheurs flétrissans, d'ivresse et de souillures Ton noble front par lui de la fange arraché, Kayonne en ce moment de gloire et de beauté. Sur un de tes enfans sa divine tendresse Daigna laisser tomber un trait de sa sagesse. Dés ce jour fortuné le grand Rivadavia Sur nos vieux erremens sa pensée attaclia. 11 vit dans la brebis pour sa jeune patrie De trésors á venir une source infínie. On dit qu'un jour en songe il crut voir appendu Dans les salons du Louvre un grotesque tissu; Ces rnots l'avaient frappé : "/{¿publique Argentino. Au devant s'agroupait la foule féminine, Cherchant de ses regards l'illustre présitlent A qui Paris devait un si rare présent. Lui, couvert d'un punclio, s'en cachait le visage, Honteux d'étre l'objet d'un si poignant hommage. La douleur du dépit le réveille á l'instant; De venger son pays il fait le jurement. Peut étre á ce serment plus qu'á notre science Est dü le vaste essor qu'a pris notre opulence. L'homme sut de tout temps ennoblir par degres La forme et la couleur des corpa organisés, Reinonter dans ce but á Pagent perfectible, Pero Dios vigila sobre tus destinos, generoso Buenos Aires! "De tu propia desdicha" dijo "ha de nacer tu en- grandecimiento." A la manera que á su voz las fétidas y tenebrosas exhalaciones remontan y cruzan los aires en ondas resplandecientes, él ha querido que tras tantas vicisi- tudes, y degradantes heridas, levantes del fango la noble frente, y resplandezcas gloriosa y bella como en este instante te contemplamos. Sobre uno de tus hijos se digno su divina misericordia dejar caer un rayo de la lumbre de su sabiduría, y desde aquel dia venturoso contrajo el gran Rivadavia su pensa- miento á la contemplación de nuestros affejos errores, y descubrid en el vellón de la tímida oveja una fuente inagota- ble de venideros tesoros. Es fama que arrebatado por un ensueño hasta los salones del Louvre, creyó ver con los engaños de la fantasía, un te- jido grotesco sobre el cual se leian estas palabras que des- pertaron su interesada atención : "República Argentina." Multitud de curiosas mugeres rodeaban aquel espectáculo buscando con la vista al ilustre Presidente á quien Paris era deudor de aquel obsequio extravagante. El, entretan- to, en los pliegues del poncho que vestía, ocultaba la ver- güenza de sus mejillas, al verse objeto de aquel irónico ho- menaje. El amargo dolor de la ofensa le despierta, y jura, vuelto en sí, de que su patria será vengada. Nada de estraño tendría que, mas que á nuestra inteli- gencia, debiéramos á ese sueño el vuelo audaz que ha to- mado nuestra opulencia. Fuéle dado al hombre en toda» las edades del mundo el poder mejorar gradualmente la forma y el color de los cuer- pos organizados, remontando con este objeto al agente per- fectible, á la sangre, al embrión, y hasta á el órgano mismo, invisible é impalpable. De la diestra elección de la simienteAu snng, a l'cmbryon, á l'organe intangible. Le choix de la semence et du générateur Donne au fds la beauté, donne au fruit la saveur. Q,u¡ Pignore?.... Et pourtant sur cette base antique Nul ne pensait asseoir la fortune publique. Nos pampas s'affaiasaient sous le poids des troupeaux: Des essaims de moutons, de vaches, de chevaux Les croisaient en tous sens; mais dans ce monde im- Pas un é*tre á citer pour sa belle apparence; [tnense Pas un seul coursier aux contours musculeux, Au pied fin, á l'oeil vif, au port majestueux; Partout de laids manteaux, partout d'ignobles formes, Des cous longs abattus, des squelettes informes: La matiére vivante á longs traits s'infiltrait, Mais sans regle et sans artdans un moule imparfait. Tels sont ees jeunes plants dont la vigueur sauvage Exhale follement du bois et de l'ombrage, Mais dont l'homme n'a point amendé le produit En nuangant la fleur ou parfumant le fruit. Toute terre a son temps. Autrefois l'Ibérie Recevait des legons des fils de Numidie. Le Maure en lui portant la brebis merinos Fit seul pour sa grandeur plus que tous ses héros. Et toi, que n'as-tu fait pour la gloire argentine, En combattant l'erreur et chassant la routine? Toi, zélé novateur et patrióte ardent, Q,ui du progrés semas le germe bienfaisant Partout oü sillonna l'éclair de ton génie? Eh! que n'aurais-tu fait pour ta chére patrie, Si la fatale loi des révolutions N'eút fait tomber ton oeuvre au pied des factions? y del generador depende en el hijo la belleza, así como el sabor en los frutos. ¿Quién lo ignora?—Y sin embargo, sobre esta columna antigua y secular nadie habia pensado hasta entonces le- vantar la riqueza pública. El suelo de nuestros campos se hundía bajo el peso de los ganados, y los enjambres de va- cas, ovejas y caballos los recorrían en todos los rumbos. Pero en aquella inmensa multitud no se mostraba un solo ser digno de notarse por su bella apariencia. La noble raza del caballo carecía de su recia y natural musculatura, de sus ágiles y delgados pies, de viveza en la mirada, y de su porte galán y magestuoso. A do quiera que se volviese la mirada solo se descubrían feas y mal mezcladas pintas en las pieles, cuellos prolongados y abatidos, esqueletos defor- mes; porque se derramaba abundosa, pero sin arte y sin regla, la materia animada en un molde imperfecto. De la misma manera acontece con esas tiernas plantas que derraman sombra y brindan su madera, pero en las cuales el cuidado amaestrndo del hombre no perfecciona los productos, ya matizando la flor o dando regalados sabores ú los frutos. Cada pais tiene sus épocas : la Iberia recibid alguna vez lecciones do los hijos de la Numidia, y el Moro que la doto de la oveja merina contribuyo á su engrandecimiento mas que todo.» sus héroes.—Y tú, qué no habéis hecho á favor de la gloria del pueblo argentino, combatiendo errores y desterrando la rutina?—tú, celoso innovador, patriota que sembraste el gérmen bienhechor del progreso en el surco trazado por el relámpago de tu inteligencia? Ah! qué no habríais hecho por tu madre patria, si Ja ley fatal de las re- voluciones no hubiese desplomado tu obra al empuje de los bandos intestinos? Qué no hubierais hecho por tu patria querida, si al lanzarte en tu noble carrera no se hubiese 2— 10 — Si lorsque te lan^ant dans la noble carriére; A ton char ne se fíit attaché par derriere Le formidable bras des partís exaltes, Des prétendans jaloux, des moines irrites, Des enncmis de l'ordre et de l'impure clique Q,u¡ devait pour vingt ans flétrir la République? Un autre tracera ce glorieux tablcau, Oú, de l'église au camp, des guérets au barrean, Donnant á chaqué cho.se une classique forme, Tu sus faire planer l'aigle de la Réforme. Moi, je fuis par instinct les hautes régions : Mon vol est prés de terre oú broutent les moutons. Ce sont eux que j'admire, et ma voix défaillante A chanter leurs succés aujourd'hui se contente. Heureux Rivadavia! les yeux sur l'avenir, C'est toi qui le premier de France fit venir Le plus beau des troupeaux qui croisérent les nótres Harratt et Shéridan furent tes deux apotres. Par leurs soins vigilans ton ceuvre s'accomplit; Dans nos moindres chalets le pur-sang descendit. II est vrai que Halcy, dans ce projet sublime, Te devancja d'un jour; mais il en fut victime : Son troupeau castillan a peine débarqué, Par le feu de nos champs fut un jour devoré. Aux premieres lueurs de la flamme ondoyante, La vache et sea enfans courent pleins d'épouvante; La terreur les poursuit. Le taureau mugissant Est le premier á fuir du monstre étincelant. Maia la tendré brebis accourt vers son agnelle, Et pour la réveiller piétine, tourne et béle. Quand le couple amoureux est uni de nouveau. — 11 — aferrado á las ruedas de tu carro, para detenerlo, el brazo formidable de los partidos exaltados, de los pretendientes envidiosos, de los rudos y empecinados fanáticos, de los enemigos del drdeu, y de la impura turba destinada á aman- cillar á la República por numerosos años? No faltará quien delince el cuadro glorioso en que se en- señorea majestuosa, bajo tus auspicios, el águila de la He- forma, con la cual diste á todo un nuevo ser, desde la igle- sia hasta los campos, desde el foro hasta las humildes tareas del labriego. Yo huyo por instinto de las regiones encum- bradas, y no remonto el vuelo de la haz de la tierra, cuya yerba pacen las ovejas. Ellas son el objeto de mi admira- ción, y mi voz decaida se contenta con cantar por ahora los adelantos de este útilísimo animal. Afortunado Rivadavia! tú fuiste el primero que, fijos los ojos en el porvenir, ungiste desde Francia el hermoso re- baño que sirvió para cruzar los nuestros. Harratt y Shé- ridan fueron los apostóles de esta mejora, ayudándote á la realización de tu buena obra con sus vigilantes esmeros. La pura-sangre llego así á descender hasta en los mas hu- mildes de nuestros rediles. Verdad es «pie Haley se udeluntd por algunos instantes en este proyecto sublime, pero él fué victima de su geno- roso atrevimiento : su rebaño español fué devorado por la llama de una quemazón, á su entrada en la pampa. A los primero* resplandores de la ondulante llama, corren llenos de espanto la vaca y sus tiernos hijos, como si algún horri- ble monstruo los persiguiera. El toro bramando huye antes que todos del terrible elemento. Pero la tierna oveja corre há- cia su corderillo, y para despertarlo dá vueltas en torno de él, patea y bala. Reunida de nuevo la pareja amorosa, un no- ble instinto la lleva á reunirse con el rebaño. ¡Triste y fa- Xal instinto!. ... Al ruido del fuego que chispea, este, az«Un noble instinct le pousse au centre du troupeau. Triste et fatal instinct?... Au bruit du feu qui tonne, Ce faisceau palpitant se presse et tourbillonne. Tous veulent fuir; la peur precipite leurs pas, Mais l'amour les retient et cause leur trépas. Bientót on ne voit plus sur la plaine brülante Que d'agneaux expirans une masse fumante, Q,ue ruines, que débris, qu'un pasteur desolé Accusant le seigneur de sa sévérité. Ainsi traíne sa croix et languit de inisére Tout proinoteur hardi d'un bienfait populaire! II n'est done pas au monde un seul avancement Q,ue notre bumanité n'achéte en gémissant! Enfin, Rivadavia, nos gens pleins d'allégresse Savourent aujourd'hui le fruit de ta sagesse. La compagne du rustre et ses pauvres enfans Ne sont plus un rebut qu'on chasse de nos champs; Une béte innocente et son ouate argentée Ont suffi pour clianger leur triste destinée. Emule de Franklin, tu sus d'ailleurs former D'un poil imperceptible un vaste bouclier: L.e cheveu mérinos est ton paratonnerre. C'est ce fil enchanté qui défend notre terre Des feux de la seca (I), du terrible élément Q,ui jadis de l'Etat sapait le fondement, Dispersait sans retour nos be tes aña mees, Et jonchait de corps morts nos plaines enibrasées. Viens done parmi ees gens; descends au inilieu d'eux. Contemple leur bonheur toi qui les fis heureux! (1) Sécheresse prolongée. — 13 — rudo, corre icmolinundo. Todos quieren huir, mas el amor los detiene y causa su destrucción. Bien pronto no se divisa en el llano ardiente niño una masa humeante de corderos moribundos, y ruinas y destrozos en derredor de un pastor que, desolado, se queja amargamente de la severidad de la Providencia. Está escrito que todo osado promotor de la felicidad pú- blica ha de soportar el peso de la cruz, y confundirse en las aflicciones. Él mundo no da un solo paso de progreso sino ú costa tic ayes y dolores. _^ En fin, Rivadavia, nuestros campesinos llenos de alegría saborean hoy el fruto de tu previsión. La esposa del cam- pesino y sus míseros hijuelos no son ya esa especie de esco- ria que corno inútil se desechaba. Ha bastado para trans- formar sus destinos la aclimatación de un pequeño animal cu- bierto con su sedosa piel plateada. Emulo de Franklin,supis- te construir con un hilo imperceptible un escudo inmenso y protector. (]) La guedeja del merino es el para-rayos que proteje nuestra tierra contra la seca, negra é infausta cala- midad que periódicamente socavaba el cimiento del bienestar del pueblo, dispersando los animales sedientos, y sembrando con sus cadáveres las abrasadas llanuras. Aparécete, pues, en medio de estos habitantes y contem- pla su felicidad, TU que los hicisteis venturosos. (1) Esta comparación es bella por su novedad y por su pro- piedad técnica. El hilo del gusano de seda fué el escudo que de- fendió al sabio americano contra los golpes del rayo del cielo. La hebra del vellón merino defiende contra la muerte que inevi- tablemente acelera la miseria; y lo que es mas, la vida preserva- da así se perfecciona con el bien estar que derrama en nuestras campañas esa misma hebra. (N. del T.)— 14 — Ce n'est plus de bourreaux la resoltante adrcsse "Terrassant, mutilant; ni les cris de détresse D'animaux brülés vifs et barbouillés de sang, Ni la féroce joie á ees cris répondant; Ce n'est pas la hierra (2), cette scéne sauvage Oú l'homine pour jouir aiguillonne la rage. Non, non.... c'est le spectacle et paisible et touchant De modestes beautés le íil d'or recueillant, De valets enfantins portant dans leur bavette Au comptoir des toisons le fruit de la cueillette; Cest Philémon qui va demander un jetón Pendant que sa Baucis rase un autre montón; Ce sont de gros galans dont les mains ainoureuses A ¡guiseni les ciseaux des plus bolles tondeuses; C'est le poignet nerveux de Basques jouvenceuux Roulant et ficelant les superbes manteaux; C'est le regard inquiet de la dame maitresse Servant de moniteur á leur naissante adresse, Q,ui leur monire coinment on double la valeur En donnant au produit un bel extérieur. Lá sont deux lourds Bretona qui foulent la vendange, Et dans d'énormes sacs la poussent vers la grange. Puis le patrón riant autour du cercle heureux, Langant des quolibets, encourageant des yeux.; Pesant la marchandise et comptant les arrobes; Parfois, et á dessein, frólant le bout des robes... Tout respire gaité, plaisir, contentenient. Le nómade courtier en montrant son argent Du bonbeur général redouble encor l'ivresse. Le charretier est lá, rempli de politesse, (•£) Marquagc á ku des bestiaux. — Tr> — No se trata del espectáculo horrible que presenta la repug- nante destreza del piálador que derriba y mutila, arrancando- bramidos de desesperación al generoso animal ulcerado á fuego y afeado en el fango de su propia sangre. No se trata de esa escena bárbara llamada la Hierra, en que el hombre se complace en aguijonear hasta la rábia el coraje innato del toro. No. Se trata del espectáculo pacíñeo y patético que presentan las mod«stas y bien dotadas mugeres que re- cejen el vellocino de oro, y de niños asalariados que lo lle- van en el hueco de sus delantales. Parécenos vueltos á aquellos tiempos felices en que Filemon corria tras un cor- derino, en tanto que su amada Bocis esquilaba otros. Ro- bustos enamorados afilan las tijeras de las mas bellas traba- jadoras. La juventud vasca aplica su nervudo brazo á las ricas pieles, las dobla con arte y las lia con firmeza. La inquieta y vigilante patrona acude á todas partes, como amaestrada monitora para enseñar á los bísenos como se duplica el valor de un producto dándole un aspecto' estertor agradable. La ruda planta del Bretón huella y oprime el fruto de la cosecha, y lo lleva en abultados sacos hacia los depósitos de la granja. El patrón risueño en medio de aquel círculo de personas felices, alienta el trabajo con solo las miradas, dice chistes <|ue aumentan el buen humor, y al pe- sar las arrobas del producto de sus majadas, lleva su ale- gría al punto de chancearse atrevidamente con las moza» bien parecidas. Todo respira placer, alegría y contento, y la satisfacción general crece y se estiende cuando el corre- dor ambulante muestra su cartera repleta de pesos. Por último el carretero viene también á sentarse á este festín, procurando con finos modales una ocupación lucrosa para »t*s pesados vehículos y su flamante boyada.— 16 — Du proiit attendant aussi sa juste part.... Car qui dan* ce festín peut se diré « J'écart? Telle est, Rivadavia, cette féte charmante Oú sans eesse á nos yeux ta grande áme est présente, Oú ton nom sympatliique, électrisant nos cceurs, A la reconnaissance arrache de doux pleurs. Olí! que ta gloire est grande, et cent ibis préférable A la célébrité d'un vainqueur redoutable! Pour béuir ta mémoire il ne faut que compter Les étres vertueux que ton cceur sut former, Les habitúas nouveaux de nos fértiles plaines, Tantd'heureuxparvenus.seigneursdegrandsdomaines. II suffit de les voir dans leurs chalets rians, Entourés de conforts, et des doux agréinens Q,ue procure l'aisance unie á la sagesse; De flacons généreux pour chasser la tristesse: Et de livres moraux dans lesquels, chaqué soir, La mere á ses enfans fait lire leur de voir. De ton temps précieux une seule seconde Pour produire ees biens fut done assez íCconde! De ta vie publique un point ¡napergu Put done régénérer un peuple á son insgu. Vois si tu inéritas le beau surnom de sa«re. Si nous avons raison de vanter ton ouvrase, D'arroser de nos pleurs ton cercueil vénéré, De vouer ton image á la postérité. Mars 1857. V -II. Pellegrriní. - T7 — Tal es, oh Rivadavia! esa tiesta campestre y encantado- ra en la cual se presenta á cada instante á nuestra memoria tu simpático nombre, electrizando los corazones, y provo- cando las dulces lágrimas de la gratitud. ¡Cuán grande es tu gloria, cien veces preferible á la cele- bridad de un inhumano conquistador! Para bendecir tu memoria, basta enumerar los seres virtuosos que tu bella alma supo formar, los nuevos habitantes de nuestras fértiles llanuras, felices advenedizos que son señores de vastos do- minios por gracia del noble sudor de sus frentes. Basta verles en sus risueños caseríos llenos de comodidades, y de cultos entretenimientos que son muestra á la vez de abun- dancia y de arreglada conducta. Alli brilla el cristal de los vasos que ahuyentan los pesares; y en manos de la madre se abren las pajinas de libros morales en que aprenden á leer y á ser ciudadanos los hijuelos tiernos en las largas noches del invierno. Para producir tantos bienes fué bastante fecundo un solo minuto de tu precioso tiempo; y un punto imperceptible de tu carrera pública ha podido regenerar un pueblo sin que él mismo lo advierta! Habéis merecido el envidiable renom- bre de sabio, y con fundada razón elogiamos tu obra, rega- mos con lágrimas la urna venerada de tus cenizas, y lega- mos tu imágen á la posteridad. Marzo 1857. I