i' ¡ * 1UX FRANCAIS. 9 COM PAT R1OT ES : M. Je consul-général de France, en publiant la leltre par laquelle íl énjoint aux Franjáis de déposer les armes, a outre-passé ses droits et ses pouvoirs, ct a faít un'; fausse applicutiuii de l'article 21 du eude civil. Nons n'avons point pris tin service mililaire r/iez Pélrattger ; nous nous sommes .■umés par ordre du gonvernenieat pour notre propre defen«e, et n'avons formé qti'uiic ¡. arde ut ftrt'/ie, ainsi qu'il est d'nsage de le taire dans tous les pays civilisés ; le gouver- nement a incontestablement le droit d'exiger que les étrangers fassent le service tel qu'il a été determine' lors de la formation du bataiHon des Amis de l'Ordre; et sí quelques- uns ont désobéi á. la loi, c'est au gouvernement qu'il appartieut de prendí e á cet égard lea mesures qu'il croira convenables, san? que? cette ini'ractíon puisse ctre un motif de flésobéi>sance pour le> nutres. A l'obligntion imposée par le devoir se joint celle plus sacrée encoré dictée par l'honncur.— Le dépot de nos arnjes dans les circonstances actuelles compromet non- «•eulement notre sftreté personnelle, celle de nos familles, et d'une multitude d'autres ■ inger» établis á Buenos Aires, mais il compromet anas i nutre n'-putution, qui est le hien le plus précieux pour des coours franejai* : en en niot, ce serait une táchete. C'est en vain que Mr. le cónsul prétend ixius dépouiller de ce nom de fran<_*ais, qui MNM est si cher ¡t tous; nous le conserverons maigié lui, ce beau nom, et a trois milla lieues de notre patrie nous saurons prouver que nous somines dignes de le porter. Quant á la protection du pavillon, Mr. le cónsul n'a pas le droit de la refuser á quiconque la reclame, de quelque nat?on qu'il puisse etre. II répondroit sur sa tete du moindre accident causé par le re fus de cette protection qui, parla volunté de la Franco, nppartient á tous, sans distintion de pays, de gouvernement ni de religión. F.t enfin, sí elle nous était refusée cette protection de notre pavillon, nous la 'rmiverions sous la banniere argentine; car il eat inipossible que les gens de bien de tous les partís ne rendent pas justice á ia pureté des intentions qui nous ont mis les armes á la maiu. Les frantyais ¡nscrits, «oít dans les raugs du Bataítlon des Ani¡3 de l'Ordre, soit dan* ceux de la Milice Fassive, «auront réclamer contre une mesure qui n'esi justifieé par aucaa motif valable, et qui est elle-menie une violatiou du droit des gens et des nations. LES AMIS DE L'OHÜRR.